

Les robots dans la médecine
La société Computer Motion fut l'une des premières entreprises à commercialiser des robots médicaux, comme l'AESOP en 2001 qui a été utilisé au Canada, puis le ZEUS, utilisé en Europe. Ces deux robots sont très similaires, comme nous pouvons le voir sur les photographies ci-dessous. En 2003, les sociétés Intuitive Surgical et Computer Motion fusionnent en gardant le nom d'Intuitive Surgical. Le ZEUS est alors abandonné au profit du Da Vinci.
Les robots ont de nombreux avantages qui pourraient faire penser qu'un jour ils remplaceront definitivement l'Homme dans toutes les tâches du quotidien. En effet les robots sont plus rapides, plus précis, et ne refuseront jamais de travailler.
Nous pouvons le voir grâce a l'exemple du robot Da Vinci qui pratique des opérations chirurgicales mini-invasive dans les cavités abdominales et thoracique des patients. Son application principale est la chirurgie de la prostate : 60 % des opérations de la prostate aux États-Unis ont eu recours à un Da Vinci. La chirurgie mini-invasive consiste à faire une micro incision sur le patient à la place de grandes incisions comme le fait normalement le chirurgien. De ce fait, cela réduit la durée d'hospitalisation, le temps de rétablissement, les douleurs post-opération du patient, ainsi que les risques d'infections et les probabilités de transfusions sanguines sont diminuées. Ce robot permet aussi un retour à une activité normale plus rapide. Il existe aussi d'autres avantages comme par exemple les tremblements du chirurgien qui sont réduits et en cas de problème le robot s'arrête immédiatement. Il posséde également un moyen de sécurité qui facilite le travail du chirurgien, Lorsque celui-ci rentre la tête dans la machine (comme la photo ci-dessous), le robot détecte sa présence et se met en marche, à l'inverse, lorsque le chirurgien sort sa tête de la console, les manettes se bloquent et le robot ne peut plus fonctionner. Cest pour cela que des docteurs utilisent ce robot car ils peuvent mettre une "pause" à l'opération pour téléphoner par exemple. Tous ces avantages montrent que les machines peuvent être très perfectionnées
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Le chirurgien contrôle à distance les instruments grâce à un écran 3D et des manettes qui réduisent les tremblemtns de ses mains, cela perment au chirurgien d'être plus précis.
Le chariot est équipé au maximum de trois instruments EndoWrist et d'une caméra 3D. Pour accéder à l'organe, c'est l'assisstant chirurgien qui introduit les instruments à travers de petites incisions de un à deux centimètres.
Ce robot n'est pas programmable, c'est à dire qu'il n'est pas autonome, le chirurgien le contrôle entièrement. De plus, les pannes ne posent aucun problème, il y a un mode d'extinction sécurisé. Lorsque cela arrive, le seul inconvénient est que c'est le chirurgien lui même qui doit continuer l'opération.
Utilisé avec succès lors de plusieurs dizaines de milliers d’interventions chirurgicales peu invasives dans le monde entier, le robot chirurgical da Vinci Si HD® est le gage de nombreux avantages en termes de sécurité avec autant d’efficacité que des interventions chirurgicales conventionnelles.
A présent voici une intervew, datée du 5 Septembre 2015, d'un chirurgien urologue qui a réalisé plus de six cents interventions depuis 2010. La question posée au chirurgien était "Le bloc opératoire du futur sera-t-il dirigé par un chirurgien-robot ? ", il a répondu :
"Le robot est une interface informatique qui nécéssite un savoir-faire, un travail d'équipe. Sans ça, il n'a aucune raison d'être dans un bloc opératoire. Il ne facilite pas la chirugie, il n'y a pas de place pour l'improvisation. Les patients sont nombreux à réclamer du "high-tech". Pour être bon, il faut un certain volume et on ne peut pas avoir de bons résultats en utilisant le robot une fois par mois. Avec le robot, pour la première fois, le chirurgien se détache de son patient. C'est un tournant dans la façon d'appréhender la chirurgie et de l'enseigner. Chaque fois que je m'assieds devant ma console, je suis émerveillé. Auourd'hui un robot chirurgical da Vinci coûte deux millions d'euros à l'achat et cent cinquante mille euros de maintenance annuelle pendant cinq ans, il est amorti en sept ans environ et chaque intervention revient à mille cinq cents euros de consommables. On ne fait pas de bénéfice avec le robot, chaque chirurgie se fait à perte. Le robot a stimulé le monde de la chirugie."
Comme l'a dit ce chirugien, ils sont très couteux et tous les hôpitaux ne peuvent pas se permettre une telle dépense. De plus l'un des inconvénients est que le robot da Vinci est très volumineux. Il existe également un léger retard entre le geste du chirurgien et le geste de la machine, mais cela n'influe pas sur l'opération en cours.
Ce robot est déjà très perfectionné mais la robotique n'a pas dit son dernier mot, en 2010 il n'y avait pas encore de concurrent aussi perfectionnée que le robot Da Vinci.



le robot AESOP
le robot ZEUS
Ce robot Da vinci est composé de plusieurs éléments, tout d'abord, une console ergonomique pour le chirurgien, ensuite un chariot côté patient équipé de quatre bras robotisés interractifs composés d'un système de vision haute performance et d'instruments EndoWrist brevetés. Il nécessite au moins deux professionnels durant l'intervention : le chirurgien, qui opère derrière la console, et son assistant, qui est aux côtés du patient, pour gérer les instruments EndoWrist qui sont dans le corps du patient.

le chirurgien dans sa console ergonomique

Palette d’instruments EndoWrist
les quatre bras robotisés du robot da Vinci